On ne choisit pas ses fantômes — / ,

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« Jonathan : Tu n’as rien retenu de ce que je t’ai dit, je ne sais pas comment te le faire comprendre. Je n’ai plus de sentiments pour toi. C’est fini. Je suis sobre, je suis vacciné, c’est terminé.
Mira : Tu es en colère. Je te demande seulement de prendre une seconde pour réfléchir. Ça prendra peut-être du temps.
Jonathan : Ça ne va pas ? Tu crois vraiment que je vais jeter aux orties tous mes progrès réalisés en deux ans, parce que tu as… Je vais te dire un truc, à un moment, je me suis mis à prier, à vraiment prier, devant Dieu, pour que tu reviennes. La fois où tu es venue ici… J’étais couché là-bas avec Ava, j’attendais qu’elle s’endorme pour pouvoir te parler, essayer de te convaincre et j’ai entendu la porte claquer. Là, l’envie de te tuer est revenue. »

 

Un homme et une femme s’évertuent à perpétuer les topiques d’une vie conjugale : le mariage réussi, la famille-modèle, les petits drames du quotidien, les grandes frustrations, la psychologie de chambre à coucher, le chantage affectif, la solitude dans le couple, la déchirure amoureuse et le grand vide de la séparation…

De cette histoire vieille comme le monde, Ingmar Bergman tire une série-culte suédoise dans les années 1970. À son tour, le réalisateur Hagai Levi revisite ce mélodrame petit-bourgeois qui hante encore et toujours l’union sacrée du mariage, toutes classes sociales confondues. Fantôme persistant d’un modèle conjugal archaïque que Mathias Moritz met en scène jusqu’à l’os, arrachant la chair du couple pour sonder la consistance du cœur.

 



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